Comment détecter la fibrillation auriculaire et comment réagir ?

Une autre anomalie du rythme cardiaque qui entraîne des centaines de milliers de décès chaque année est la fibrillation auriculaire. Il s’agit d’une perturbation du rythme cardiaque, associée à une activation électrique non coordonnée, se traduisant par une contraction auriculaire inefficace et souvent un rythme cardiaque rapide ou irrégulier¹. Ce phénomène est fréquemment perçu comme des palpitations ou une douleur thoracique. Cependant, la fibrillation auriculaire peut s’avérer difficile à déceler, car elle ne s’accompagne pas forcément de symptômes. Les facteurs de risque associés à la fibrillation auriculaire sont nombreux. À titre d’exemple, citons, entre autres : vieillissement, génétique, origine ethnique, sexe masculin, valvulopathie. C’est néanmoins l’hypertension auriculaire qui demeure le facteur de risque le plus important.

Comme la fibrillation auriculaire ne se manifeste pas à intervalles réguliers, elle ne peut être détectée qu’au moment précis où elle survient. Pour cette raison, la surveillance du rythme cardiaque à l’aide d’un tensiomètre équipé d’un électrocardiogramme, d’un ECG portable (holter cardiaque) ou encore d’un enregistreur d’événements cardiaques portable peut littéralement sauver des vies.

La fibrillation auriculaire et l’hypertension artérielle sont les principaux facteurs de risque de développement d’un AVC². Il est par conséquent indispensable d’identifier ces deux affections avant que la situation du patient s’aggrave.